Camille POULOUIN

Camille POULOUIN

Camille POULOUIN est apiculteur à Pommerit le Vicomte depuis 2007. 

Camille a découvert le métier après avoir rencontré la fille d’Alexis Quelen, un apiculteur adhérent de la Ruche Celtique. C’est après avoir fait les récoltes chez ce dernier pendant de nombreuses années qu’il a décidé d’en faire son activité. La particularité de son exploitation est qu’il ne possède pas de miellerie. S’il a pu s’installer sans gros investissement de départ c’est que depuis son démarrage en apiculture il extrait et vend son miel à La Ruche Celtique.

Bourbriac, Maël-Pestivien, St-Servais, Plésidy, Lanrivain… les 14 ruchers de Camille sont situés au sud de Guingamp. 

Il produit un miel typique du Centre Bretagne fait de ronciers et autres fleurs sauvages avec quelques pointes de châtaigniers qui n’abondent pas dans ce secteur.

« (…)le côté un peu sportif, le travail à l’extérieur pendant les beaux jours, le rapport avec la nature et l’indépendance, je n’ai de compte à rendre à personne. »

Lorsqu’il commence à faire les récoltes chez Alexis Quelen au début des années 90, Camille était étudiant en histoire. Il ne se consacrait pas à l’apiculture, il a longtemps enchainé les jobs en intérim notamment dans l’agro alimentaire avant de se lancer. En 2006 il décide de faire la formation d’apiculteur à Laval.  

« Ce n’est pas par passion que j’ai décidé de m’installer, mais plutôt que j’y trouvais pas mal d’aspects qui me correspondaient : le côté un peu sportif, le travail à l’extérieur pendant les beaux jours, le rapport avec la nature et l’indépendance, je n’ai de compte à rendre à personne (sauf mon banquier).»

« Que Joël Catherine me propose de faire l’extraction à la coopérative, c’est une bénédiction. J’extrait là où je vend. »

L’apiculteur chez qui il faisait les saisons est parti à la retraite peu avant que Camille fasse sa formation. Celui qui a racheté toute l’exploitation lui a revendu trois emplacements du côté de St Agathon. Camille a commencé avec 70 ruches. « Au départ je ne savais pas m’y prendre, donc je n’ai pas augmenté mon cheptel très vite. J’ai eu beaucoup d’échec et 2007 était aussi une des pires années. C’était calamiteux, il n’avait fait que pleuvoir. Mais ça ne m’a pas dissuadé de continuer.  Maintenant j’ai 300 ruches et c’est une moyenne que j’essaie de maintenir, je travaille tout seul donc ça me convient comme ça. »

C’est par le biais d’Alexis que Camille a connu la Ruche Celtique, et cela lui a facilité l’installation. « Que Joël Catherine me propose de faire l’extraction à la coopérative, c’est une bénédiction. J’extrait là où je vend. Je n’ai pas eu à faire d’investissement dans une miellerie, je n’ai pas à me préoccuper de la vente, cela me permet de me consacrer essentiellement à mes ruches » 

« Travailler dans la nature, au soleil, c’est très agréable mais c’est aussi stressant car la grosse difficulté c’est de maintenir les abeilles en vie. »

« Après ces 12 années je suis encore satisfait, les différents aspects du métier me conviennent toujours et je fais moins de conneries qu’au début. C’est physique, donc en dehors du fait que les abeilles pourraient disparaitre, je ne sais pas si je pourrai toujours tenir la route physiquement. Travailler dans la nature, au soleil, c’est très agréable mais c’est aussi stressant car la grosse difficulté c’est de maintenir les abeilles en vie. Là dessus,  comme tout le monde je m’applique à traiter les parasites comme le varoa. Je suis également adhérent au syndicat (SAPB), j’y vais régulièrement mais je suis moins investi. Le syndicat a été vraiment efficace l’année dernière, surtout grâce au travail de José Nadan »

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